Le 18 décembre 1963, un reportage de l’émission « Reflets de Provence » présentait ce nouveau parc de l’île de Port-Cros. Qualifié dans le commentaire de « plus belle de îles d’Or », Port-Cros fait partie, avec Porquerolles, de l’archipel des îles d’Hyères, quatre îles situées au large du littoral varois, entre la presqu'île de Giens et le cap Bénat. Le reportage louait la richesse naturelle de ce territoire de 675 hectares : « Des plages, des calanques et une forêt extraordinaire, 640 hectares de pin d'Alep, des arbousiers, des géants de bruyères arborescentes et d'autres essences très spéciales font de la flore de l'île l'une des plus complètes des pays méditerranéens. » La transformation de ce petit paradis en parc national impliquait de nouvelles règles de vie sur l’île, aussi bien pour les résidents que pour les touristes : « Port-Cros ne verra plus un seul campeur, ni aucun véhicule à moteur, n'entendra plus le bruit des transistors, ni des avions qui éviteront de survoler l'île. Les chiens auront des réserves spéciales. Les autres animaux y vivront en liberté totale, sous la protection de la loi. Et si la promenade en barque est conseillée, inutile d'emporter des harpons. La pêche sous-marine est proscrite. En un mot, tout a été prévu pour que l'île évolue seulement au gré de la nature. Un vrai paradis terrestre ! »