Before you go any further...
I've read and accept the Terms of Use and the Privacy Policy.
I accept to receive newsletter and other communications associated with firms of The Explorers Network group'
I accept to receive commercial offers of The Explorers Network partners'.
Thanks!
Vote everyday for your favorite content
SENSITIVE CONTENT
This media contains sensitive content which some people may find disturbing or offensive.
You must be 15 years of age or older to view sensitive content.
Log inBirthday
Content being validated
THE EXPLORERS +
Watch our premium movies
The Explorers + is our premium movie catalog in Ultra High Definition (HD/4K/8K)! Hundreds of videos already available and daily new content on all your devices (web, mobile, tablets, smart TV).
Post content (photo or video) and get 1-month free
OR
Subscribe and support The Explorers Foundation's field actions for biodiversity.
Content being validated
Jardin et escalier Romieu
6
0
La création du premier jardin public de Bastia
renvoie a une problématique récurente
dans l'histoire de la ville : relier la ville haute
(Terra Nova) et le port (Terra Vecchia). La
destruction en 1748, de l'oratoire Saint
Charles par le pouvoir génois permet la
création d’un large chemin vers le port. En
1819, rue est terrassée en un pas de
mule pavé de galets: la ricciala.
Le jardin naît plus tard, suite au don d'un
particulier. En 1869, Joseph-Pascal Romieu
offre à la ville 3 600 francs pour améliorer
le quai sud du Vieux-Port où se trouve sa
demeure familiale. La municipalité décide
de mettre à profit cette somme pour créer
un vaste escaller en prolongement de la
ricclala. Il s’agit autant de permettre aux
bastiais de se rendre rapidement sur le port,
que à éblouir les touristes arrivant à Bastia
par un majestueux ouvrage d'art.
Le projet est confié à l'architecte local
Paul-Augustin Viale. Il propose un vaste
escalier se terminant par un fer à cheval.
À sa jonction avec la ricciata, il rajoute
un cheminement latéral sur la rocaille en
contrebas de la Citadelle : l'axe centrale
du futur jardin. Le terrain est instable et la
municipalité a souhaité doubler l’escalier en
fer à cheval. Le coût du chantier dépasse
donc largement le budget initial.
Le 20 mai 1879, le jardin est enfin ouvert
au public. Le site étant escarpé, on a opté
pour un jardin de rocaille, mêlant essences
locales tels les pins parasols côté bastion
Saint-Charles, et des essences exotiques
fusain du Japon. arbre de Judée, sans
oublier le majestueux belombra d'Australie.
Le jardin et l'escalier sont inscrits à
l'Inventaire Supplémentaire des Monuments
Historiques depuis novembre 2017.
Related content
Médias en cours d’exploration