Du XIIIe au milieu du XIXe siècle, le mont Ventoux est intensément déboisé au profit de la construction navale toulonnaise, de la fabrication de charbon de bois et du pâturage des ovins. Dans la période récente de l'histoire du massif, l'Homme est ainsi devenu un agent actif de la modification du relief de la montagne via la mise en péril de la stabilité de la topographie de son versant nord et l'accélération de son érosion par une déforestation intensive. Le reboisement du massif du Ventoux débute à partir de 1858 avec la plantation massive de chênes truffiers et d'essences locales (hêtres, pins) mais aussi d'espèces exotiques comme le pin noir d'Autriche et surtout le cèdre de l'Atlas.