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Une lente compréhension des lieux
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En 1866, l'archéologue ariégeois Félix Garrigou visite la grotte de Niaux, mais ne parvient pas à en interpréter les peintures. Dans son carnet de notes, il se contente de décrire de « drôles de dessins » réalisés par des « artistes amateurs » et ne fait pas le rapprochement avec l'art pariétal. L'existence de l'art rupestre préhistorique n'est, en effet, officiellement acceptée par la communauté scientifique qu'en 1902. Il faut attendre septembre 1906 pour que les relevés du commandant Molard et de ses deux fils datent l’ancienneté des peintures de la grotte de Niaux. Le commandant et ses fils préviennent alors Émile Cartailhac, professeur à l'université de Toulouse et préhistorien, de leur découverte. Il authentifie les peintures et entreprend leur étude aux côtés du jeune abbé Henri Breuil, avec lequel il publie un premier article dans la revue « L'Anthropologie » en 1908.
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